Alors que la COP 22 s’est clôturée le 18 novembre, le Gret, présent à Marrakech, revient sur l’un des principaux thèmes abordés au cours des discussions : l’eau. Quelles sont les avancées de la gouvernance climatique dans ce secteur ? Et quelles sont les pistes pour améliorer la résilience des politiques de développement ? En Lien répond à vos questions.

La COP 22 de Marrakech s’inscrit dans la lignée de 25 années de gouvernance climatique mondiale, dont les jalons ont été posés lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Depuis, les Etats ont affiné leur compréhension des évolutions climatiques, reconnu le rôle de l’Homme et imaginé des mécanismes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (Marché Carbone, REDD+, etc.).

L’Accord de Paris, adopté à l’issue de la COP 21 en décembre dernier, a marqué un tournant majeur. Il a en effet acté l’engagement de l’ensemble des Etats dans la réduction des gaz à effet de serre de manière à limiter l’impact du réchauffement sous la barre des deux degrés à l’horizon 2100. Il a par ailleurs permis de mieux mettre en avant l’importance du volet adaptation et de poser les bases d’une solidarité financière des pays riches vers les pays plus pauvres, dont les mécanismes restent à concrétiser...

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