Par Linus Unah, Journaliste indépendant basé au Nigeria
« C’était en novembre 2012 : les inondations n’ont rien épargné dans ma communauté », a dit l’homme de 45 ans, penché au-dessus d’un petit tas d’ignames sur sa ferme, située près d’Oko-Amakom. « Les agriculteurs ont pleuré amèrement et personne ne nous est venu en aide », a-t-il dit. « L’eau a recouvert nos terres, inondé nos maisons et déplacé des milliers de personnes. »
Les inondations sont un problème récurrent au Nigeria, notamment dans les États du sud, où convergent la rivière Bénoué et le fleuve Niger.
En 2012, des inondations sans précédent ont affecté 30 des 36 États du pays. Selon les estimations du gouvernement, la valeur des dommages s’est élevée à quelque 16,9 milliards de dollars. Des cours d’eau sont sortis de leur lit, détruisant des terres, des villages et des infrastructures essentielles. À la mi-octobre, les inondations avaient fait au moins 431 morts et déplacé 1,3 million de personnes.
« Les inondations ont détruit toutes nos terres et submergé mes plantations de manioc, d’igname, de maïs et d’arachides », a dit à IRIN Alice Daniel, une femme de 80 ans dont la ferme se trouve pourtant à près de deux kilomètres du fleuve Niger.
Trois ans plus tard, en 2015, les inondations survenues dans l’État de Cross River ont déplacé plus de 1 200 familles et détruit 4 500 fermes dans les communautés côtières du sud. Dans le nord du pays, cette année-là, les inondations ont fait 53 morts et déplacé plus de 100 000 personnes...
Lire la suite de l'article de l'IRIN
Source : IRIN
Lire la suite de l'article de l'IRIN (1017 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT