Le validateur indépendant Adam Smith a rendu public, le 17 mai dernier, son projet de rapport sur la deuxième validation du Cameroun à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). Si ce rapport note des progrès du pays dans la mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), il relève que le Cameroun devrait apporter des « éclaircissements », par exemple, sur la façon dont la Société nationale des hydrocarbures (Snh) effectue les dépenses quasi fiscales, indépendantes de sa procédure de rapport budgétaire, lorsque leur montant est significatif, conformément à l’exigence 6.2. Cette exigence stipule : « Lorsque la participation de l’Etat dans les industries extractives génère des paiements de revenus significatifs, les pays mettant en œuvre l’Itie doivent inclure la divulgation par les entreprises d’Etat de leurs dépenses quasi fiscales ».
Le Groupe multipartite constitué de différents acteurs du secteur extractif, selon les recommandations du validateur indépendant, devra fournir une analyse approfondie concernant l’existence matérielle de subventions au carburant, l’exécution des dépenses publiques par la Snh et les relations financières entre la Snh et ses filiales. Par ailleurs, le validateur indépendant note que, conformément à l’exigence 2.6, le Cameroun devrait collaborer avec les parties prenantes gouvernementales en vue de clarifier les règles et la pratique liées à la relation financière entre les entreprises d’Etat telles que la Snh et ses filiales. Autre point d’ombre qui a attiré l’attention du validateur indépendant, c’est la transparence. Car, Adam Smith note que, la période de validation établie par le Conseil d’administration de l’Itie le 25 octobre 2016 portait sur le neuvième rapport Itie du Cameroun, couvrant l’année 2014, et elle a démarré seulement le 1er juillet 2017.
07/10/24 à 12h30 GMT