Dans la capitale du Tchad, les LEYDA, un type d’emballage plastique non bio qui sert essentiellement à la distribution d4eau en sachet, pullulent. Ces plastiques qui se retrouvent dans les cours d’eau, les champs, mettent ainsi en danger le sol, les animaux, les hommes. Ils provoquent aussi une pollution visuelle importante du Tchad. Le 5 juin, journée mondiale de l’environnement, le gouvernement du pays des Sao s’est engagé à prendre le sujet à bras le corps. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de la Pêche a notamment appelé les Tchadiens à faire preuve de civisme dans l’utilisation des plastiques.
De plus, la Journée mondiale de l’environnement placée cette année sous le thème, « Combattre la pollution plastique », un thème qui interpelle particulièrement les Tchadiens à pas à l’action. Ceci en veillant que chaque emballage plastique qui leur est servi dans les commerces est non bio dégradables. C’est à dire de plus de 60 microns. On peut les reconnaitre par des marquages estampillés sur ces emballages.
Une mesure urgente s’impose donc. Car la ville de N’djamena à elle seule génère 19,764 tonnes de déchets plastiques par an, selon les chiffres officiels donnés par le ministère de l’Environnement, de l’eau et de la Pêche. Pourtant au Tchad, ce ne sont pas des mesures juridiques et institutionnelles qui manquent. A l’ instar de l’interdiction de l’importation, la commercialisation et l’utilisation des « LEYDA » sur l’ensemble du territoire national. »
07/10/24 à 12h30 GMT