Plus de 80 personnes dans le centre du Nigéria ont été tuées dans des conflits fonciers entre agriculteurs et éleveurs nomades cette semaine. Ces violences illustrent un problème de longue date marqué par des incidents similaires survenus dans d’autres pays d’Afrique, causant plus de 1.000 morts rien qu’au cours de l’année écoulée, selon des informations parues dans les médias.
Dans un communiqué publié par son porte-parole, le chef de l’Organisation mondiale « a exprimé sa profonde préoccupation face à la montée de la violence, au banditisme, à l'extorsion et au vol de bétail qui en résultent ».
António Guterres condamne les pertes en vies humaines, les pertes de biens et de moyens de subsistance, ainsi que les déplacements de population, qui sapent la coexistence pacifique entre les communautés de nombreux pays touchés. Cela nuit également à la stabilité régionale, indique le communiqué.
Le chef de l'ONU a exhorté tous les gouvernements concernés, les organisations régionales, la société civile et les autres parties prenantes à travailler ensemble pour trouver des solutions aux conflits.
Il a souligné la volonté et l'engagement de l’ONU à soutenir les efforts nationaux et régionaux à cet égard.