En mai dernier, l’agrile du frêne avait été détecté pour une première en Atlantique, plus précisément à Edmundston; sa présence avait alors été confirmée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Cette semaine cette même agence, dont l’un des rôles est de surveiller les espèces ravageuses qui sévissent dans le pays, a été de retour dans la région pour débuter un processus de tentative d’éradication de l’espèce envahissante.
En effet, ce sont quelque cinquante arbres affectés par l’agrile du frêne qui ont déjà été recensés par l’ACIA à Edmundston; qui jusqu’ici est la seule région en Atlantique à être touchée par l’agrile du frêne.
Selon Robert Lavallée, chercheur et entomologiste à Ressources naturelles Canada, nous faisons face à d’énormes défis qui font en sorte qu’envisager une quelconque éradication complète actuellement relèverait de l’utopie. Il rajoute qu’il faudra certainement vivre avec l’agrile tant qu’il y aura des frênes.
Néanmoins, le ralentissement de l’infestation et la diminution des populations de ces insectes comme méthodes de lutte à long terme sont des hypothèses réalistes, selon lui.
La baisse des populations d’agrile reposerait alors sur les parasites, les champignons, le climat, les pics-bois, les méthodes de lutte chimique et la coupe des arbres infectés.
S’agissant de la coupe, l’Agence canadienne d’inspection des aliments devra d’abord donner la permission aux propriétaires des terrains sur lesquels les arbres se trouvent et la coupe devra se faire sous sa supervision; d’où la présence des inspecteurs dans la région cette semaine.
De ce fait, Patricia Ouellette, coordonnatrice régionale pour l'Agence affirme qu’ils peuventdonner une permission pour déplacer les arbres réglementés, ce en fonction du temps de l’année, du type d’article et des traitements qui devront être faits pour éliminer le risque que l’agrile du frêne se propage à l’extérieur de cette zone.
Source: Radio Canada.
07/10/24 à 12h30 GMT