En avril dernier, au terme de la conférence qui s’était déroulée à Shediac, un groupe d'environnementalistes et de scientifiques de chez nous, d’ailleurs et même des États-Unis, était arrivé à la conclusion que le Nouveau-Brunswick n'en fait pas assez pour protéger son littoral.
Cette coalition environnementale exerce une pression sur le gouvernement du Nouveau-Brunswick afin qu’il cesse tout développement sur les zones humides et les plaines inondables, sans quoi elle estime que les contribuables devront dépenser des milliards de dollars dans le futur.
En effet, le Nouveau-Brunswick compte environ 5 501 kilomètres de littoral, qui s’étendent entre le golfe du Saint-Laurent et la baie de Fundy. Le littoral marin côtier représente plus de 87 % de la frontière totale du Nouveau-Brunswick et est par conséquent le profil dominant de notre carte provinciale.
Près de 60 % de notre population habite à moins de 50 kilomètres de nos côtes, où les zones côtières soutiennent l’activité économique, fournissent de l’espace pour les loisirs, soutiennent une riche diversité de plantes et d’espèces fauniques et font partie de notre culture et de notre histoire.
Selon cette même coalition, si les choses ne sont pas prises en main, le gouvernement du Nouveau-Brunswick devra s’acquitter d’énormes frais en compensation des dommages aux propriétés ou aux déplacements de résidents.
De ce fait, elle préconise alors l’arrêt immédiat de tout développement sur des zones humides, des marais salés, des dunes ou encore des plaines inondables; sans toutefois indexer un projet en particulier.
Arthur Melanson, résident de Pointe-du-Chêne et membre de l’association Red Dot affirme que la protection devrait se faire le long du littoral, en dépit du fait que dans certaines régions il y’a des fermes d’huîtres. Et que cela n’excluait pas pour autant l’industrie touristique.
Source: Radio Canada, http://www2.gnb.ca.
07/10/24 à 12h30 GMT