Le recyclage des pneus, plus connu sous le nom de pyrolyse des pneus, est un procédé de recyclage des pneus qui consiste à placer les pneus usagés dans un contenant et à les soumettre à une température très élevée afin de les faire fondre. Le tout se fait en l’absence d’oxygène, par conséquent il n’ y a pas combustion des pneus.
Toutefois, il en résulte des matériaux utilisés pour confectionner le pneu, notamment du noir de carbone et de l’huile pyrolytique.
C’est ce projet que l’entrepreneur Claude Plourde comptait mettre sur pieds à Rivière-Verte; Il prévoyait transformer environ 1600 tonnes de pneus de camion en huile et créer entre 8 et 12 emplois.
Mais grande a été sa surprise face à la réaction des citoyens de ladite municipalité, après qu’il ait envoyé une lettre aux résidents proches du site potentiel qui devait accueillir son usine.
En effet, lundi soir lors de la réunion du conseil municipal, des résidents se sont invités, obligeant ainsi les participants à introduire le projet de l’usine à l’ordre du jour, alors que cela n’était pas prévu.
Ces derniers (environ 200) étaient venus faire part de leur opposition face à l’implantation de l’usine de recyclage. Leurs inquiétudes résident dans les problèmes environnementaux qu’un tel projet pourrait occasionner, notamment sur la qualité de l’air et de l’eau.
M. Plourde avait pourtant affirmé qu’un camion seulement devait passer dans les rues chaque jour ouvrable et que des usines similaires, au Québec passent presque inaperçues tant elles n’émettent pas de son et d’odeur.
Michel Leblond, maire de Rivière-Verte a affirmé n’y être pour rien, et n’avoir agit qu’à titre de représentant de ses concitoyens. Il a d’ailleurs tenu à les rassurer en disant qu’aucune décision ne devait être prise par le conseil, c’est à dire sans les consulter.
Par ailleurs, il convient de souligner que c’est pour une deuxième fois que M. Plourde essaye de mettre sur pieds ce projet, car il avait d’abord jeté son dévolu sur un emplacement à Saint-Basile près d’Edmundston, mais le ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux avait refusé le projet, car il avait jugé que le site était trop proche des résidences.
Source : Radio Canada, Wikipédia
07/10/24 à 12h30 GMT