L'environnement est l'un des principaux enjeux de la campagne électorale au Nouveau-Brunswick. Plusieurs sujets divisent les candidats en cette période électorale : Pipeline, glyphosate, bois d'œuvre, taxe sur le carbone. L’ouragan Florence qui frappe actuellement les Etats Unies est bien la preuve que tous ces sujets sont importants. Les changements climatiques et le réchauffement de la planète sont des enjeux importants pour notre planète, mais aussi pour notre province. La multiplication des catastrophes naturelles, les inondations, les conditions météorologiques difficiles que notre province a subies au cours de ces dernières années démontrent que nous ne sommes pas à l’abri et que nous devons agir en conséquence.
Dans notre province, l’industrie forestière est un des piliers de l’économie. Le bois est l’une des plus grandes richesses de la province, et pour demeurer concurrentielles, les entreprises misent sur le glyphosate. L’utilisation de cet herbicide jugé cancérigène par certains organismes internationaux permet d’éliminer la végétation indésirable dans les plantations d’arbres.
Selon un sondage de Radio Canada, 72 % des Néo-Brunswickois voudraient que l’épandage de glyphosate soit interdit dans la province, comme c’est le cas au Québec depuis plus de 20 ans.
Peu importe les taxes ou les frais que la protection de l’environnement pourrait engendrer, de nombreux Néo-Brunswickois croient que les normes environnementales devraient être plus sévères, même si elles entraînent une augmentation des prix pour les consommateurs.
Sources : Radio Canada
09/12/24 à 11h08 GMT