Le Green Friday est la contre-attaque de multiples acteurs (ONG, artisans, rares grandes enseignes) qui s'érigent contre le Black Friday et ses trois journées d'incitation à acheter sans compter du 23 au 26 novembre de chaque année. Cette tradition, importée des Etats-Unis, traduit un mode de consommation qui sait appâter le client pour mieux le prendre dans son filet de réductions pas si alléchantes après réflexion. Il s'ensuit hélas des retours à l'envoyeur conséquents, une fois passé le temps du craquage presque conditionné par des sirènes diverses (radio, publicité papier, télé). L'ensemble de tous ces produits de clients souvent insatisfaits constitueront alors un facteur extrêmement dommageable pour l'environnement : ils finiront comme des déchets indésirables.
Le Green Friday fête son deuxième anniversaire en France et les ONG ont adopté comme fer de lance verbal, le slogan : "pour sauver la planète, n'achetez rien." Il s'agit de freiner la surconsommation tout en ayant conscience pour le moment que le Black Friday est un poids lourd des plus conséquents avec 6 milliards d'euros dépensés en France l'espace des trois jours du Black Friday. Des solutions alternatives nous sont offertes. Emanant de deux entités apparemment aux antipodes l'une de l'autre, Greenpeace et l'entreprise La Camif, des ateliers gratuits et citoyens sont proposés : ils couvrent un large éventail de choix possibles pour découvrir la déco, réaliser des cadeaux de Noël "durables", et aussi des bourses destinées à se vêtir et à acquérir des biens culturels à un moindre prix.
Illustration : Pixabay
09/12/24 à 11h08 GMT