Le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a pris part le mardi 20 novembre 2018, à Ouagadougou, à un atelier national de caractérisation de la situation des droits humains sur les sites d’artisanat minier organisé par l’ONG Eau Vive internationale. La cérémonie d’ouverture des travaux a été placée sous la présidence effective des ministres René BAGORO de la Justice et Oumarou IDANI des mines.
Plus de 40, 5 millions de personnes dans le monde vivent de l’artisanat minier. Avec plus de 600 sites au Burkina, l’on peut aisément deviner le monde fou qui gravite aux alentours. Et parmi eux, de milliers d’enfants en âge d’aller à l’école. La population adulte de ces sites représente elle aussi près de 63% d’analphabètes. En plus du droit à l’éducation et aux apprentissages tout au long de la vie dont ces populations sont privées, s’ajoutent les droits à la santé, à l’eau, à un environnement propre et à la sécurité.
Au-delà de ce diagnostic sur le déni des droits, l’objectif de l’étude était de proposer aux décideurs et aux partenaires un mécanisme inclusif de suivi des droits humains sur les sites d’orpaillage.
Ainsi, sur le droit à l’éducation des enfants, nous pouvons retenir le retrait des enfants pour leur réinscription à l’école, les campagnes d’alphabétisation, des écoles ambulatoires, et enfin des plaidoyers et des sensibilisations contre la déscolarisation et la pire forme de travail des enfants.
09/12/24 à 11h08 GMT