Depuis que les États-Unis ont décidé de remettre en place une taxe sur le bois d’œuvre provenant du Canada, les entreprises canadiennes en souffrent beaucoup. Si le bois d’œuvre a vu son prix grimpé pendant l’été 2018, c’est l’effet inverse depuis l’automne ; les prix sont tout simplement en chute libre.
Il faut noter que le Nouveau-Brunswick est la seule province de l’Atlantique à ne pas avoir été épargnée par les droits compensateurs et antidumping.
« J.D. Irving, l’une des plus importantes entreprises forestières canadiennes, a déboursé 30 millions de dollars de plus pour exporter son bois d’œuvre aux États-Unis depuis l’imposition par Washington de droits compensateurs et antidumping aux producteurs canadiens. Ces droits qui, ensemble, s’élèvent à 9,92 % font mal à J.D. Irving. »
L’entreprise Irving est propriétaire de 11 scieries au Nouveau-Brunswick, elle est donc de facto le plus important producteur de bois d’œuvre du Nouveau-Brunswick, cette décision fait donc très mal à l’industrie forestière de notre province.
C’est dans ce contexte difficile pour notre industrie forestière que le premier ministre Blaine Higgs a « tenté d’accentuer la pression pour l’industrie forestière lors de son passage à Washington à l’occasion de la réunion de l’Association des gouverneurs américains ».
Brian Gallant, le prédécesseur de M. Higgs avait déjà tenté une approche similaire en 2017 en envoyant l’ancien ambassadeur des États-Unis au Canada de 2005 à 2009, David Wilkins; ce dernier devait promouvoir les entreprises du Nouveau-Brunswick, ainsi que les possibilités d’échanges commerciaux et d’investissements avec les États-Unis. Mais cela n’a donné aucun résultat pertinent.
Nous espérons que ce voyage du premier ministre aura des effets positifs, permettant de donner un regain de confiance à notre industrie forestière qui a en besoin.
Source : Radio Canada, Soleil, Acadie nouvelle
07/10/24 à 12h30 GMT