« L’agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un petit insecte originaire de l’Asie du Sud, y compris la Chine et l’Extrême-Orient russe. Il est arrivé en Amérique du Nord dans des emballages en bois au début des années 1990. On a décelé l’agrile du frêne pour la première fois en 2002, près de Détroit, au Michigan, et de Windsor, en Ontario et, depuis, il s’est répandu dans plus de 30 états américains et 5 provinces. Et aucun prédateur naturel nord-américain, comme le pic-bois, les autres insectes ou les parasites, n’a pu ralentir la propagation de l’agrile du frêne ou l’empêcher de détruire les arbres ».
La plupart des frênes nord-américains sont très vulnérables à cet insecte qui a détruit des millions d’arbres dans des zones forestières et urbaines au Canada.
Depuis septembre 2018, on trouve des populations d’agrile du frêne au Nouveau-Brunswick dans la ville d’Edmundston. On retrouve également cet insecte ravageur au Manitoba, en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse. « Une fois installé dans une région, l’agrile du frêne détruit généralement 99 % de tous les frênes en 8 à 10 ans ».
« Au Nouveau-Brunswick, le Centre national de semences forestières, à Fredericton, demande l’aide du public pour enrichir sa collection de graines de frêne afin de parer à une éventuelle épidémie ».
Il faut noter que le frêne produit des semences seulement tous les 5 à 7 ans et juste à la fin de l’été ; il devient donc difficile de récolter des semences de cet arbre qui est très important pour le maintien de l’écosystème dans nos forêts.
Selon Bernard Daigle, employé au Service canadien des forêts au Centre de foresterie de l’Atlantique, « le Centre de semences n’a pas assez de personnel pour se permettre de couvrir toutes les régions où l’on en a besoin ».
Le Centre national de semences forestières a besoin de l’aide du public pour récolter des semences partout ailleurs dans les peuplements naturels, c’est-à-dire hors des villes.
Sources : Radio Canada, Ressource Naturelles Canada
09/12/24 à 11h08 GMT