Les protestations pour soutenir la nation WET SUWET en Colombie-Britannique contre le projet de Coastal GasLink. a attiré l’attention nationale et internationale y compris les Nations Unies. Ces protestations font couler beaucoup d’encre en ce moment.
Une poignée de Néo-Brunswickois ont montré leur soutien devant le bureau de la députée Ginette Petitpas Taylor.
Le gouvernement fédéral a jusqu’à la fin de ce mois pour décider de rejeter ou d’approuver le projet qui vise la mise en place d’un gazoduc de 670 kilomètres dans le cadre du vaste projet de LNG Canada dans le nord de la Colombie-Britannique. Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale a demandé la suspension immédiate du gazoduc Coastal GasLink, entre autres projets, jusqu’à ce que les peuples autochtones donnent leur consentement.
Aux termes de l’Accord de Paris, le Canada s’était engagé à réduire ses émissions de GES de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Le Premier ministre Justin Trudeau, lors de sa récente campagne électorale, a également promis que le pays atteindrait des émissions de carbone nettes nulles d’ici 2050. Mais le rapport de l’ONU de novembre 2019 a montré que le Canada manquera de 15 % son objectif de 2030 en fonction de ses politiques actuelles.
Selon les écologistes, « ce projet réduira les chances du Canada d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
« Doug Swain, de Parkindale, qui faisait partie des manifestants à Moncton lundi, a déclaré que des projets comme la mine de sables bitumineux Teck et le pipeline Coastal GasLink entraîneront le Canada à prendre du retard. »
Selon Jessica Spencer, organisatrice bénévole de la section du Nouveau-Brunswick du mouvement mondial de rébellion d’extinction, « la protestation de Moncton a été organisée principalement pour soutenir la nation Wet suwet, les protestataires se sentaient solidaires de ce peuple qui s’oppose actuellement au gazoduc Coastal Gas Link qui traverse leur territoire »
Les manifestants de Moncton ont demandé au gouvernement fédéral de rejeter une proposition pour la mine de sables bitumineux Teck Frontier en Alberta, qui a fait l’objet d’une controverse en raison de son impact environnemental.
Les manifestants veulent que les gouvernements et les entreprises investissent dans les technologies et les emplois verts, et les énergies renouvelables au lieu de projets de combustibles fossiles.
Cela vaut également pour les projets au Nouveau-Brunswick, où la discussion sur la fracturation hydraulique pour le gaz naturel a refait surface en 2018 après que le gouvernement conservateur a levé le moratoire sur la fracturation hydraulique dans la région de Sussex. C’est là que Corridor Resources prévoit de relancer sa production et ses actifs.
Source : le Soleil, Acadie Nouvelle
07/10/24 à 12h30 GMT