La 1ère conférence internationale sur la gestion des volcans de Virunga ne cesse de susciter d’intérêts. Curieux de passer au peigne fin toutes les résolutions de ces assises, le micro de Environews Rdc a été tendu à certains acteurs de l’Environnement basés à Goma, chef-lieu de la province du Nord’Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo
Dignité Bwiza Visser, avocate et spécialiste du droit de l’environnement, a dit être ravie de constater que les organisations non gouvernementales locales basées dans cette partie de la république, aient acceptées de s’impliquer dans la gestion des volcans.
” J’ai été vraiment ravie de voir que les locaux prennent l’initiative d’apporter quelque chose de plus dans la gestion des volcans. Malgré que les ONG internationales présentent à ces assises ont pris cet engagement aussi. C’est vraiment une bonne chose. Un autre point positif, c’est l’engagement des autorités à accompagner l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), pour un rendement meilleur. Je crois que ce soutien lui apportera un plus et on aura des très bons résultats.” A-t-elle soulignée.
Cette 1ère Conférence Internationale sur la gestion des volcans en RDC a vécue! Mais, pouvons-nous affirmer qu’un plan de gestion ait été établi ? ” Oui! Il existe déjà un plan de gestion bien établi. Il existait déjà un plan de contingence sur la gestion des volcans, mais il doit être revu pour corriger les faiblesses.” A précisé Madame Bwiza Visser.
Au regard de tout ce qui précède, Environews RDC s’est tourné vers un journaliste spécialiste des questions environnementales, basé à Goma pour comprendre si les objectifs de ces assises avaient été atteints.
” Les recommandations de cette conférence montrent la volonté de toutes les parties à améliorer la surveillance des volcans. La majorité de partenaires ont renouvelé leur engagement à accompagner le gouvernement congolais dans la gestion de l’OVG. L’autorité provinciale a quant à elle affirmé avoir pris à bras le corps toutes ces recommandations. L’OVG doit être remis à jour avec les techniques des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il y a également la société civile qui a partagé ses expériences avec les acteurs des sociétés civiles des pays développés. Normalement, on doit dire que cette première conférence a atteint des bons résultats. Cependant, il y a encore un travail à faire sur la matérialisation de ces résultats, au regard des apports de toutes les parties.” a déclaré Tuverkwevyo Muhindo.
Pour rappel, cette première conférence internationale sur la gestion des volcans s’est tenue du 19 au 21 mars 2022 à Goma. Une activité nécessaire, pour éviter d’autres victimes en plus des effets dévastateurs après les éruptions volcaniques du 17 février 2002 et 22 mai 2021.
07/10/24 à 12h30 GMT