Le projet d'extraction de gaz de schiste dont la prospection a débuté dans certaines villes de la province ainsi que celui de l'oléoduc continuent de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Les avis divergent selon la conviction, que l'on soit pour ou contre leur concrétisation. La réalisation de ces projets devraient en principe réduire le taux de chômage et contribuer fortement à l'économie provinciale à en croire les défenseurs, qui font face au scepticisme des environnementalistes qui s'inquiètent des probables conséquences de cette exploitation sur la santé et l'environnement.
Pour Brian Gallant élu fraichement à la tête du parti Libéral du Nouveau-Brunswick, le projet d'oléoduc ne devrait en principes pas poser de problèmes car cela fait près d'un demi-siècle que l'industrie pétrolière existe dans la province, elle a déjà de la valeur ajoutée, et elle permettra à la main- d'oeuvre de ce secteur de bénéficier d'une croissance. Car pour lui si le pétrole n'est pas extrait ici, il le sera ailleurs et acheminé au niveau de la province. Par contre pour l'extraction du gaz de schiste, il estime qu'on en sait très peu sur le dossier, donc il devrait être mis en stand-by le temps d'acquérir le maximum d'informations sur les retombées économiques de sa réalisation et notamment sur ses effets environnementaux plausibles.
Selon lui les prochains mois devraient permettre soit d'adopter ou de rejeter de façon définitive sa réalisation, avec la parution très prochaine des rapports d'Environnement Canada et celui de l'Agence environnementale Américaine (Environemental Protection Agency) qui mènent présentement des études sur les effets néfastes que peuvent avoir l'extraction du gaz de schiste sur la santé et sur l'environnement.
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