Le projet d'oléoduc Énergie Est continue de faire les manchettes de l'actualité provinciale. Il faudra toutefois noter que ce projet regroupe plusieurs enjeux politiques, économiques et environnementaux.
Selon une étude menée par " Corporate Resarch Associates Inc. " en septembre dernier, le nombre de néobrunswickois qui soutiennent le parti Progressiste-Conservateur, a baissé de 6% comparé au sondage effectué au mois de mai dernier. Cependant, l'annonce il y a quelques mois du passage à la prochaine étape du projet d'oléoduc par le chef du gouvernement David Halward pourrait changer la donne. En effet, pour certains politologues l'annonce pourrait avoir des conséquences positives pour son parti aux prochaines élections prévues dans moins d'un an. (Étoile, 08 août 2013).
Sur le plan économique, les retombées ne seront pas négligeables selon les nombreuses estimations. D'après une étude menée par l'entreprise Deloitte, les recettes fiscales pour la province du Nouveau-Brunswick de la phase de conception (6 ans) à la phase d'exploitation (40 ans) sont estimées à 694 millions de dollars (2013) (Trans-Canada). N'est ce pas un bon montant pour motiver les décideurs politiques et économiques ?
Pour d'autres acteurs, les risques de dommages que le projet pourrait causer à l'environnement sont leurs principales inquiétudes. Par exemple, le Maire de la ville d'Edmundston, Cyrille Simard, s'interroge sur les risques de pollution des bassins hydrographiques. (Acadie Nouvelle, 04 octobre 2013). De l'autre côté, les agriculteurs manifestent aussi contre les risques de dégradation de l'environnement mais également pour la protection de leurs terres agricoles.
Comment s'y prendre pour satisfaire ces différentes demandes? Ceci a peut être influencé l'organisme responsable (Trans-Canada) à reconsidérer plusieurs autres facteurs et à reporter la soumission du projet à l'année prochaine.
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