Grâce à un financement du fonds en fiducie pour l’environnement, la Fondation pour la protection des sites naturels du Nouveau-Brunswick a réalisé un projet intitulé : Intendance environnementale : nouveaux outils d’accès à la nature et à la faune.

Le projet permet d'améliorer les initiatives d'éducation de la fondation, de promouvoir la sensibilisation et le sens de l'intendance de l'environnement et de la faune. Depuis le début de la Fondation pour la protection des sites naturels du Nouveau-Brunswick en 1987, les principaux objectifs ont été de protéger les zones du Nouveau-Brunswick ayant une importance écologique, et de sensibiliser la population du Nouveau-Brunswick à l’héritage naturel de la province ainsi qu’à l’importance de sa conservation qui nécessite quatre approches solidaires : des réseaux étendus d'aires protégées, l'intégration de la conservation de l'habitat dans la gestion des terres publiques, la conservation de l'habitat sur les terres privées, et la conservation de l'habitat sur les terres autochtones.

Dans le cadre de ce projet, la fondation a réalisé plusieurs séances d’éducation et une journée de restauration dans la réserve naturelle de la pointe Pagan à St Andrews, et ce afin de rétablir la forêt autour du marais salant de la réserve. Cette forêt a été endommagée suite à une tempête, ainsi que par des perturbations anthropiques. Selon Environnement Canada, près de 65 % des marais salants du Nouveau-Brunswick ont été perdus durant les 300 dernières années, rendant ces zones encore plus importantes à conserver. La réserve contient également un des sites archéologiques les plus importants du Nouveau-Brunswick.

La Fondation fait aussi l’acquisition de terres privées, afin d’assurer la protection de leur biodiversité à perpétuité. À ce jour, la Fondation a protégé des centaines d’acres de terres à travers la province.

Le gouvernement fédéral et les organismes non gouvernementaux gèrent la conservation de l'habitat faunique sur deux grands fronts. Le premier consiste à acquérir des terres destinées à la protection de la faune et de la biodiversité. Le deuxième front porte sur les initiatives d'intendance où les terres sont gérées de manière à ne pas menacer mais à protéger la survie à long terme des populations d'espèces sauvages, de la biodiversité ou tout autre service écologique.