Suite à la Conférence de Paris sur les changements climatiques qui s’est déroulée en France du 30 novembre au 12 décembre, tous les pays sont amenés à mettre en place des mesures pour atténuer leurs émissions des gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement de la planète. Selon le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), les températures vont augmenter de 0.3 à 4.8 °C d’ici 2100.
Comme tous les autres pays concernés par les objectifs et les accords établis lors de la 21e Conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le gouvernement canadien a décidé d’assurer un rôle de leader à l’échelle nationale et d'aider ses provinces pour prendre les mesures nécessaires. Pour cela le Premier Ministre Justin Trudeau a promis une rencontre avec les ministres provinciaux au plus tard 90 jours après la Conférence de Paris, « Le fait qu'on va avoir un gouvernement fédéral qui veut travailler avec les provinces et territoires, je pense que c'est au bénéfice de tout le pays », a signalé M. Gallant le Premier Ministre du Nouveau Brunswick.
En été 2015 la province N-B a signé un accord avec la Nouvelle-Angleterre et les premiers ministres de l’est du pays pour réduire 35% à 45% des GES au deçà du niveau de 1990 d’ici 2030. Pour y arriver M. Brian Gallant précise que son gouvernement va analyser tous les moyens et les mécanismes, y compris l’instauration d’une taxe sur le carbone ou, la participation au marché du carbone; mais, il envisage de mettre en place une taxe sur le carbone qui vise à faire payer les pollueurs en proportion de leurs émissions.
Le chef du Parti vert, M. David Coon, appui ce projet en proposant de taxer les grands émetteurs de GES dans la province. Cependant, cette solution va à l’encontre des volontés du parti progressistes-conservateurs dirigé par M. Bruce Fitch, qui préfère la participation au marché du carbone afin de diminuer les émissions des GES et lutter contre le réchauffement de la planète. Le marché du carbone est adopté comme solution par le Québec et l’Ontario. Il s’agit d’un système d’échange de droits d’émission des GES qui vise les émetteurs de plus de 25 000 tonnes de GES par an. Le marché se base sur le principe que les entreprises qui dépassent le seuil maximal fixé seront obligées d’acheter des crédits d’émission auprès de celles qui ont réussi à minimiser leurs rejets en GES, «Au lieu d’aller chercher directement de l’argent dans les poches des contribuables, on dit à l’industrie “si vous voulez augmenter vos émissions, vous allez devoir acheter des crédits», a souligné M. Bruce Fitch.
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