Les effets des changements climatiques et l’intervention humaine au niveau des zones côtières au Nouveau- Brunswick sont à l’origine des problèmes d’érosion observés dans ces zones. L’augmentation du niveau de mer, les tempêtes de forte intensité, les inondations et les activités anthropiques dégradent les dunes des plages, ce qui menace les chalets et les maisons des résidents de la communauté côtière.

Pour pallier à cette problématique, un projet intitulé «Inventaire et restauration du littoral et des côtes du Village de Cap-Pelé et de la Communauté rurale Beaubassin-est» a été mis en place. Il a pour but de sensibiliser les gens de la communauté du sud-est de la province et à les encourager à contribuer à la restauration et à la protection des dunes. Il est le fruit de l’initiative d’un organisme environnemental à but non lucratif situé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, « Vision H2O » établi depuis 2002. C’est un groupe du bassin versant du village de Cap-Pelé et de la communauté rurale Beaubassin-est, il est mené par les citoyens de la région qui se préoccupent de l’environnement. Le projet «Inventaire et restauration du littoral et des côtes du Village de Cap-Pelé et de la Communauté rurale Beaubassin-est» se concentre sur plusieurs activités : la réalisation d’un inventaire des dunes côtières dégradées, la collecte des sapins, la restauration de ces dunes et la sensibilisation communautaire. Plusieurs plages ont été ciblées par ce dernier comme plage Hirondelle (Rue Sifroi), plage Bois Joli, entre Quai de l’Aboiteau et plage Sandy, parc de la plage Aboiteau, etc.

La restauration des dunes endommagées se fait en utilisant des sapins de Noël récupérés de la communauté après les fêtes, chaque année l’organisme fixe une période de collecte des sapins qui va se dérouler encore cette année du 26 décembre 2015 au 9 janvier 2016. Cette technique employée par Vision H2O depuis 10 ans vise à planter les sapins couchés à l’horizontal au pied des dunes pour stabiliser le sable et empêcher son érosion. Les  résultats de cette méthode ont été impressionnants surtout à la plage de l’Aboiteau où la rétention du sable s’est étendue sur    2 000 m2.