Le Mexique publie son premier inventaire national d’émissions atmosphériques
Montréal, 18/09/2006 – Le Mexique a annoncé aujourd’hui qu’il avait établi son premier inventaire national d’émissions atmosphériques grâce au soutien de la Commission de coopération environnementale (CCE) de l'Amérique du Nord et de partenaires américains.
Cet inventaire contient des données détaillées sur les émissions atmosphériques relevées dans les 32 États et 2 443 municipalités du Mexique. Ces données, qui sont regroupées par État, par municipalité et par source d’émission, ont trait à six substances polluantes, à savoir les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre, les composés organiques volatils, le monoxyde de carbone, l’ammoniac et les particules, qui sont à l’origine du smog et d’autres formes de pollution de l’air.
L’inventaire vise les sources fixes (les établissements industriels), les sources étendues (les petites entreprises), les sources mobiles sur route et hors route (les automobiles et les machines agricoles), et les sources naturelles (les volcans).
Un inventaire national qui indique en détail d’où proviennent les émissions atmosphériques est une réalisation essentielle en vue d’améliorer la gestion de la qualité de l’air au Mexique ainsi que de l’autre côté de ses frontières. Il offre également aux citoyens des renseignements fondamentaux sur la performance environnementale des sources de pollution atmosphérique qui se trouvent au sein ou en amont de la collectivité où ils résident.
L’annonce de cet inventaire a eu lieu à Mexico au cours d’une conférence de presse à laquelle ont participé le ministre de l’Environnement du Mexique et membre du Conseil de la CCE, José Luise Luege Tamargo, et des représentants de divers États mexicains, de l’Instituto Nacional de Ecología (INE, Institut national d’écologie), de la Dirección General para la Gestión de Calidad del Aire (Direction générale de la gestion de la qualité de l’air), de la Western Governors’ Association (Association des gouverneurs de l’Ouest) et de l’Environmental Protection Agency (Agence de protection de l’environnement) des États-Unis, ainsi que de la CCE.
« Afin de réduire les effets de la pollution atmosphérique sur la santé humaine et la salubrité de l’environnement, il faut disposer d’inventaires nationaux des émissions et coopérer à l’échelon international, a déclaré le directeur exécutif de la CCE, Adrián Vázquez. Aujourd’hui, nous avons accompli un pas de plus en vue d’atteindre cet objectif. »
Il y a cinq ans, le Conseil de la CCE, qui est composé des ministres de l’Environnement du Canada, du Mexique et des États-Unis ou de représentants de rang équivalent, a adopté une résolution visant à collaborer au renforcement de la comparabilité des données d’inventaire sur les émissions atmosphériques en Amérique du Nord.
Depuis ce temps, le soutien financier et le savoir-faire de la CCE ont permis d’établir des inventaires d’émissions atmosphériques au Mexique, d’organiser des ateliers à l’intention des responsables de ces inventaires dans chaque État du pays, et d’assurer la formation des fonctionnaires étatiques relativement aux exigences que les établissements industriels ont l’obligation de respecter dans le cadre du nouveau Registro de Emisiones y Transferencia de Contaminantes (Registre de rejets et de transferts de polluants), notamment de déclarer ces rejets et transferts.
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