Un rapport de l’AMC
intitulé « L'air qu'on respire : Coût national des maladies attribuables à la
pollution atmosphérique », qui se
base sur la concentration d’ozone et de matières particulaires, montre les
effets de la pollution atmosphérique canadienne sur la
population. Ainsi, les principaux
résultats de cette étude révèlent que :
- « D'ici
à 2031, presque 90 000 Canadiens seront décédés des suites d'effets à
court terme graves de la pollution atmosphérique. Le nombre de décès
causés par une exposition à long terme sera de plus de 700 000, soit la
population de la ville de Québec.
- En 2008, 80 % des personnes décédées en raison
de la pollution atmosphérique seront âgées de plus de 65 ans.
- En 2008, 25 Canadiens âgés de moins de 19 ans
décéderont des suites de l'exposition à court terme à la pollution atmosphérique.
- Les résidents de l'Ontario et du Québec sont
les Canadiens les plus durement touchés, puisque 70 % des décès prématurés
se produisent dans la région du centre du Canada, alors que ces deux
provinces ne comptent que 62 % de la population canadienne.
- En 2008, plus de 9 000 séjours à l'hôpital, 30
000 visites aux urgences et 620 000 visites chez le médecin seront
attribuables à la pollution atmosphérique.
- Les coûts économiques de la pollution
atmosphérique en 2008 s'élèveront à 8 milliards de dollars. D'ici à 2031,
ces coûts auront grimpé à plus de 250 milliards de dollars. »