L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) se réjouit de la récente nouvelle du maintien de l'appui de Québec pour soutenir le développement de l'énergie éolienne. Le virage vers les énergies vertes, et plus particulièrement l'éolien, est une stratégie indispensable dans la lutte aux gaz à effet de serre (GES).
En ce qui concerne la question du soi-disant déficit de cette filière, il faut savoir que le coût de base utilisé pour en arriver à cette conclusion (0.06$ le kilowatt/heure) est celui du prix de l'exportation de l'électricité vers les États-Unis. Or, c'est le prix du gaz de schiste, production très polluante, qui fait que le prix de l'électricité au Québec, comparé au marché continental, semble plus élevé. Le danger de se convertir à la production d'électricité sale produite avec le gaz de schiste se pointe à l'horizon si nous retenons l'hypothèse de ne produire qu'à 0.06$ du kilowatt/heure. Au Québec, nous avons fait le choix dans les années 1960, renouvelé au milieu des années 1990, de l'indépendance énergétique et de l'énergie propre même si le coût de production à court terme est plus élevé. D'autres sociétés, comme l'état de New York font de plus en plus ce choix afin de réduire les émissions de GES et ainsi contribuer à ralentir les changements climatiques.
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Source: AQLPA
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