Cet été, l’expédition GLACE fera le tour complet du Groenland dans le but d’étudier les effets du changement climatique dans la région arctique. Quinze projets scientifiques ont été sélectionnés, dont trois projets de chercheurs canadiens.
Recul de la banquise, modification de la végétation, diminution de la biodiversité, pollution au plastique, processus atmosphériques altérés… Quelque quarante chercheurs internationaux prendront part à l’expédition GLACE cet été aborderont une vaste palette de sujets touchant au changement climatique. Organisée par le Swiss Polar Institute (SPI) et la Fondation polaire suisse, cette aventure scientifique aura lieu sur deux mois entre juillet et septembre 2019. Elle fera le tour complet et dans le sens des aiguilles d’une montre du Groenland.
Les quinze projets des chercheurs visent l’approfondissement des connaissances des processus interactionnels entre la biosphère, la cryosphère, l’océan et l’atmosphère, afin de mieux préserver ces écosystèmes.
La région arctique et le Groenland sont particulièrement affectés par le réchauffement climatique. En raison de ce qu’on appelle l’amplification polaire, les températures ont augmenté de 2 à 3 °C durant les dernières décennies, soit deux fois plus rapidement que le reste de la planète.
Le chercheur Athanasios Nenes a été interrogé par l’équipe de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Il est possible de lire son entrevue ici.
Des chercheurs canadiens font partie de l’équipe (liens vers leurs recherches en anglais) :
Jules Blais, Université d’Ottawa
Nicolas-Xavier Geilfus, Université du Manitoba
Caroline Bouchard, Greenland Institute of Natural Resources
(Source : École Polytechnique Fédérale de Lausanne)
Photo : Konrad Steffen WS
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