Trois experts de l’industrie aérospatiale se prononcent dans le cadre des Journées de l’innovation de l’ESG UQAM. Photo : Pixabay
Il est de plus en plus difficile pour les voyageurs d’ignorer l’impact climatique du transport aérien. En Suède, un mouvement baptisé «Flygskam» («la honte de prendre l’avion») a même vu le jour. Faut-il boycotter l’avion? C’est la question qui était soulevée dans le cadre d’un lunch-rencontre réunissant le professeur Mehran Ebrahimi, du Département de management et technologie de l’ESG UQAM, ainsi que Sylvain Lévesque et Kahina Oudjehani, respectivement ancien vice-président, stratégie, et cheffe en éco-conception et affaires environnementales chez Bombardier. L’événement était organisé dans le cadre des Journées de l’innovation de l’ESG UQAM.
Mehran Ebrahimi reconnaît que l’avion est en voie de devenir l’ennemi numéro un dans la lutte contre le réchauffement planétaire, mais il se demande si, ce faisant, on choisit la bonne cible. «Une jeune femme de ma famille, soucieuse de l’environnement, m’a demandé si je pouvais l’aider à dénoncer l’aviation dans les médias», raconte avec le sourire le spécialiste en aéronautique et en aviation civile. Sensible aux préoccupations soulevées par la jeune femme, le professeur a effectué quelques recherches qui l’ont amené à relativiser la part du transport aérien parmi les sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
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