La production et la vente du "rapadou", sucre brun artisanal, semblent reprendre leurs droits après une décennie de ralentissement dans la zone du Plateau Central (Est), constate AlterPresse.
A Marmont, Thomonde, Maïssade, Thomassique et Cerca-la-Source, entre autres, des producteurs rencontrés par AlterPresse affichent un air réjoui.
La raison ?
Le rapadou est en train de revenir timidement dans les coeurs de plusieurs consommatrices et consommateurs au détriment du sucre industriel (communément appelé sucre blanc ou " crème ").
La grande gagnante dans tout ceci, c'est notamment la culture de la canne-à-sucre, de laquelle est extrait le rapadou.
Le bâton de rapadou est passé de 125.00 gourdes à 175.00 gourdes (Us $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd'hui).
Plus près de la frontière avec la République Dominicaine, les prix sont encore plus élevés.
Ce sont les femmes qui s'adonnent le plus au commerce du sucre artisanal (rapadou).
Le rapadou est produit exclusivement à partir du jus de canne, mis à bouillir pendant une période de 5 à 6 heures.
Une fois séché, le produit obtenu est enroulé dans des feuilles de palmier, qui servent de moules.
Ensuite, le rapadou est mis en vente sous forme de cylindre d'environ un mètre (appelé "kayèt'' en Créole haïtien) ou en rondelles.
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