L'union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) se prononce pour un " traitement mensuel équitable " de 50 mille gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd'hui) pour toute enseignante et tout enseignant, quels que soient leur niveau d'études et leur secteur d'appartenance (privé ou public).
C'est la revendication mise sur la table par l'organisation syndicale, lors d'une rencontre d'échanges, le vendredi 14 septembre 2012, avec le titulaire du ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp), Vanneur Pierre, indique à AlterPresse le secrétaire général de l'Unnoh, Josué Mérilien.
Sans annoncer de mesures rassurantes, susceptibles d'améliorer les conditions des enseignantes et enseignants - qui ne savent pas encore si leurs enfants vont pouvoir se rendre à l'école durant l'année académique 2012-2013 - le Menfp croit opportun de poursuivre le dialogue pour résoudre le problème de plus de six mille enseignantes et enseignants non titularisés, dont certains auraient déjà une lettre de nomination, rapporte Mérilien.
Seulement 3,000 (de ces 6 mille) auront droit à une lettre de nomination dans le secteur public, aurait promis Vanneur Pierre à l'Unnoh, sans mentionner dans quel délai de telles dispositions administratives seront effectives.
" Exprimant une " bonne compréhension " des revendications des enseignantes et enseignants, le ministre de l'éducation nationale et de la formation professionnelle a reconnu la nécessité de travailler de concert avec eux, en vue de résoudre les divers problèmes, auxquels est confronté le corps enseignant en Haïti dans l'exercice de sa profession ", signale Mérilien.
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