Le premier ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe, a paraphé une " feuille de route de réduction de la vulnérabilité sismique en Haïti ", à l'occasion de l'ouverture, le mercredi 16 janvier 2013, d'une exposition consacrée aux risques sismiques au Champ-de-mars (principale place publique à Port-au-Prince).
Orientation stratégique institutionnelle, la feuille de route marque " une ère nouvelle de gestion des risques et désastres " liés aux séismes, avance Lamothe. Il annonce " un renforcement des capacités des institutions étatiques ", pour mieux faire face aux désastres et risques, en général.
En janvier 2010, un tremblement de terre a causé la mort de 300.000 personnes, a fait autant de blessés et laissé 1,5 million de sans-abri en Haiti.
Réalisé grâce à l'apport d'experts nationaux et internationaux, le document d'orientation stratégique vise essentiellement à assurer une surveillance et une évaluation constantes de la menace sismique, à côté des initiatives de formation et d'éducation.
" Haïti n'est pas à l'abri d'un nouveau désastre (sismique) ", rappelle le premier ministre Lamothe.
La plaque tectonique caribéenne, sur laquelle se trouve Haïti, bouge de 2 centimètres l'an vers l'Est, tandis que celle de l'Amérique du Nord se déplace au même rythme vers le Sud, avec une tendance de passer en dessous de celle des Caraïbes.
Les deux plus grandes failles, répertoriées au Sud et au Nord du territoire national, sont susceptibles de provoquer des tremblements de terre de magnitude 7.
L'accumulation d'énergie au niveau de la faille méridionale laisse présager une secousse d'une amplitude de 7.2, contre 7.5 pour la faille septentrionale, insiste l'ingénieur-géologue haïtien Claude Prépetit.
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