Le pourcentage d'adolescentes qui entreprennent une vie féconde active diminue considérablement avec l'augmentation du niveau d'instruction, selon les données de la cinquième Enquête mortalité, morbidité et utilisation des services (Emmus- V 2012), véhiculées par le fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap).
L'augmentation du niveau de scolarisation des jeunes femmes, en particulier des adolescentes, constituerait ainsi un moyen de lutte contre les grossesses précoces.
27 % des jeunes filles ayant déjà commencé une vie féconde sont non instruites contre 9% pour celles scolarisées jusqu'aux classes secondaires.
Les résultats de l'Emmus-V ont été présentés le 09 juillet dernier.
Le bien-être économique des foyers dans lesquels ces adolescentes évoluent est aussi déterminant dans le début de leur vie féconde.
15 % des jeunes filles évoluant dans un ménage avec un très bas revenu s'ouvrent à une vie féconde active.
C'est une proportion différente, soit 5%, chez les jeunes adolescentes vivant dans un milieu familial avec un bon revenu, toujours d'après l'Emmus-V.
AlterPresse (746 hits)