Deux organisations, l’Initiative pour un développement équitable en Haïti (Ideh) et la Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa), plaident en faveur de la dépénalisation de l’avortement, dans une déclaration marquant la journée internationale consacrée à ce thème le 28 septembre.
Les deux organisations qui ont tenu un sit-in devant le ministère à la condition féminine le 26 septembre soulignent que malgré l’interdiction légale, inscrite dans l’article 262 du code pénal haïtien, les avortements ont quand même lieu.
Ces opérations sont souvent néfastes pour les Haïtiennes car elles se pratiquent clandestinement et avec des moyens inappropriés, voire le soutien de charlatans.
« Les avortements pratiqués dans de mauvaises conditions constituent la 3e cause de mortalité maternelle dans le pays », indiquent Ideh et Sofa.
Les deux organisations exigent une politique qui garantisse aux femmes de jouir de leurs droits sexuels et reproductifs.
Cette politique doit inclure la légalisation de l’avortement avec tous les services adéquats et gratuits nécessaires, et aussi, entre autres, l’augmentation de l’accès aux moyens de contraception.
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