Il est temps d’adapter les programmes de logements aux personnes les plus démunies vivant dans les quartiers informels, selon le Groupe d’appui aux rapatriés et refugiés (Garr) qui a émis une déclaration à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat le 6 octobre 2014.
Des dizaines de milliers de personnes déplacées continuent de vivre dans des camps de fortune, près de 5 ans après le tremblement de terre de janvier 2010 en Haiti.
Le droit au logement est devenu l’un des plus grands défis pour l’Etat haïtien depuis 2010, souligne le Garr.
Les expulsions forcées des personnes déplacées dans les camps, les expropriations, parfois arbitraires, témoignent du chemin encore long, avant d’atteindre la jouissance complète de ce droit par le peuple haïtien.
« Des quartiers informels, dépourvus de services de base, pullulent au su et au vu des autorités concernées par la question de logement dans le pays », critique l’organisation, appelant à un véritable bilan de l’action humanitaire, après le séisme.
Par ailleurs, la plateforme Garr salue la publication, par le gouvernement, d’un document-cadre de la Politique nationale de logement et de l’Habitat (Pnlh).
Dans ce document, les autorités ont épinglé plusieurs contraintes à la planification du logement dans le pays, dont l’inexistence de schémas national et local d’aménagement du territoire, l’insécurité foncière, le sous-financement bancaire et la pauvreté.
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