Face à l’accélération de la dégradation de l’environnement en Haïti, l’association nationale des agro-professionnels haïtiens (Andah) a conduit une série de débats et ateliers pour aboutir à une proposition de politique de gestion environnementale.
La dernière séance a eu lieu le 28 novembre à Port-au-Prince, marquant la fin d’une série de rencontre dans quatre départements du pays, depuis juillet 2013.
L’Andah en a profité pour critiquer le manque de dialogue entre l’Etat et la société civile intervenant dans le domaine de l’environnement.
La situation appelle des solutions réalistes comme la structuration de la société civile pour lui permettre de dialoguer avec l’Etat, a-t-on mis en avant.
6 mille m3 de déchets sont ramassés par jour et 1,200 m3 de déchets vont dans les ravins, sont brûlés ou font l’objet d’une gestion directe, pas toujours efficace, suivant les informations communiquées durant le forum par la coordination de l’unité technique du Service métropolitain de collecte des résidus solides (Smcrs).
Beaucoup de participantes et participants au forum du vendredi 28 novembre 2014 ont souligné l’urgence d’agir.
Dans ce contexte, les initiatives de l’État, pour influencer le comportement des citoyennes et des citoyens sur la question, des actions visant à faciliter l’accès aux informations et à la justice ainsi que la participation citoyenne sont d’une grande importance.
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