Après Stockholm en 2010 et Hambourg pour 2011, c'est au tour de Vitoria-Gasteiz (Espagne) et de Nantes (France) d'être récompensées pour leurs efforts en faveur d'un espace urbain respectueux de l'environnement.
À Vitoria-Gasteiz, désignée capitale verte pour 2012, le centre est bordé d'une large ceinture verte, de sorte que tous les habitants vivent à moins de 300 mètres d'un espace vert. La ville a également fait de gros efforts pour réduire sa consommation d'eau et ambitionne de passer à moins de 100 litres par personne et par jour.
Nantes, la lauréate pour 2013, a misé sur une ambitieuse politique des transports. Première ville française à réintroduire les tramways électriques, elle jouit aujourd'hui d'une qualité de l'air enviable et compte bien parvenir à réduire d'un quart ses émissions de CO2 d'ici 2020.
Le prix de la capitale verte récompense chaque année des villes européennes ayant oeuvré de façon exceptionnelle à la protection de l'environnement et au développement durable. Le jury se base sur onze critères environnementaux tels que la contribution locale à la lutte contre le changement climatique ou le traitement des eaux usées.
Quatre Européens sur cinq vivent aujourd'hui en agglomération. Leur qualité de vie est donc fortement dépendante des efforts déployés par les villes pour améliorer l'environnement urbain, aussi bien par l'aménagement d'espaces verts que la gestion des déchets ou le développement de transports publics.
Le prix de la capitale verte vise à faire des villes gagnantes des modèles à suivre en matière de développement urbain durable.