Une convention de crédit pour l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable a été signée le 16 mars 2012 entre le gouvernement belge et celui du Cameroun, à travers un près la Dexia Bank Belgique. D'un montant de 7,87 milliards de Fcfa, étalé sur deux ans, ce prêt au taux d'intérêt de 0% en cas de non retard de paiement de la partie camerounaise, est destiné aux travaux de réhabilitation, de renforcement et d'extension des systèmes d'approvisionnement en eau potable au Cameroun. Ce projet dont les études techniques sont en cours de finalisation par la société camerounaise Camwater, vise 52 centres et 9 localités.
Le Cameroun qui détient le second potentiel hydraulique au sud du Sahara, connaît pourtant un déficit abyssal en eau potable. " Seulement 29% des ménages urbains bénéficient d'un approvisionnement en eau potable. Ce qui rend l'accès à l'eau potable et aux infrastructures de base limité au Cameroun ", a reconnu le ministre camerounais de l'Economie, de la planification et de l'Aménagement du territoire, Nguanou Djoumessi, lors de la signature de la dite convention. L'objectif du Cameroun est donc de porter ce taux à 75% à l'horizon 2020.
C'est dans ce contexte qu'en prélude la célébration de la journée mondiale de l'eau le 22 mars 2012, le Ministre camerounais de l'Energie et de l'Eau Basile Atangana Kouna, a lancé le 19 mars 2012, un appel à accroître la capacité d'approvisionnement en eau potable. Il a déclaré que le Cameroun a besoin de l'eau en quantité et en qualité. D'où la réhabilitation de plusieurs centres de traitement tels que ceux de Japouma à Doual, Yato à Nkongsamba et Nkolbisson à Yaoundé, ou encore la construction en cours de plusieurs centres de traitement d'eau donc celui sur le fleuve Mefou près de Yaoundé.
09/08/24 à 08h48 GMT