Contre une prévision saisonnière de 800 000 tonnes, le Burkina Faso pour cette campagne devra finalement se contenter de 722 000 tonnes.
Plusieurs facteurs sont la cause de ce résultat, qui du reste n’est aussi pas meilleurs par comparaison à la saison écoulée. De ces facteurs on peut retenir :
1. la mauvaise pluviométrie que le Burkina Faso a connu cette saison hivernale ;
2. la menacé de boycott que certains cotonculteurs ont fait planer sur la campagne. Toute chose qui afin de désamorcer la crise, a poussé le gouvernement a relevé le prix d’achat du kilo de 10 F CFA le faisant ainsi passer à 235 F CFA pour le coton-graine « premier choix » et à 210 F CFA pour le « second-choix ».
Le coton joue un important rôle dans la vie socio-économique de ce pays vu son impact sur la vie des populations même dans les contrées les plus reculées du pays. Avant la vulgarisation de sa culture, les jeunes Burkinabé avaient tendance à émigrer vers certains pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Europe.
La culture du coton a permis d’inverser la tendance et de les maintenir dans leurs terroirs. La production de coton a connu une croissance de 19% au cours de la dernière décennie. Cette évolution place le Burkina Faso en tête des producteurs de coton en Afrique de l’Ouest et comme 2è pays après l’Egypte sur le continent africain.
09/08/24 à 08h48 GMT