Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, l’ADEME et les professionnels réalisant des études et prestations intellectuelles dans le domaine de la performance énergétique et des énergies renouvelables ont signé une nouvelle charte concernant l’attribution de la mention «RGE».
La mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) a vocation à mettre en évidence le savoir-faire ou une spécialisation d’une entreprise dans les domaines de la performance énergétique et/ou des installations d’énergie renouvelable. Lancée en 2011 pour les entreprises réalisant des travaux d’amélioration énergétique, elle a été ouverte aux professionnels réalisant des études et prestations intellectuelles avec la signature d’une charte en novembre 2013. Cette première Charte étant arrivée à son terme, les acteurs ont souhaité reconduire le dispositif tout en l’ajustant pour tenir compte des retours d’expériences. De nouveaux signataires sont venus s’ajouter : deux nouveaux organismes de qualification (LNE et l’AFNOR) et des associations techniques (AICVF, ENERPLAN, SER, CIBE, AFPG).
Si les objectifs de faire monter en compétence les bureaux d’étude et de permettre aux maîtres d’ouvrages d’identifier les professionnels compétents demeurent, la nouvelle charte présente deux évolutions majeures :
Le nombre de références a été ajusté en fonctions des qualifications. Pour exemple, le nombre de référence à présenter pour les qualifications de maitrise d’œuvre a été réduit pour tenir compte de la situation de petites structures.
En alternative à la formation, la charte prévoit des QCM pour valider les connaissances des référents techniques. Ces QCM, seront organisés par les organismes de qualification et certification.
En 2015, l’ADEME a commencé à mettre en place l’éco-conditionnalité de ses aides. En 2016, la mention RGE pour les études est obligatoire pour les aides à la décision, et le sera à partir de 2017 pour les aides à l’investissement (Fonds chaleur).
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09/08/24 à 08h48 GMT