Pour étudier les réponses du chêne sessile aux variations climatiques, les chercheurs de l’Inra, en collaboration avec l’ONF et des partenaires européens, ont analysé les données de survie et de croissance de l’espèce dans un réseau de plantations expérimentales installées il y a 30 ans dans plusieurs pays européens, depuis l’Angleterre et la Scandinavie jusqu’en Turquie. Des populations issues de 116 origines géographiques avaient été transférées par plantation dans 23 forêts. Parmi ces transferts de populations, certains reproduisent spatialement des variations climatiques analogues à celles annoncées par les prédictions du GIEC1. Ces plantations fournissent ainsi des éléments importants relatifs aux réponses futures du chêne sessile au changement climatique.
Les résultats montrent que, globalement, l’espèce manifeste une faible sensibilité aux variations climatiques. Le facteur qui génère les variations les plus importantes est le manque d’eau. On note par contre des réponses différentielles des origines géographiques : les populations venant de climats plus chauds ont une croissance inférieure à celle provenant de climats plus froids, montrant que le climat d’origine des populations a contribué à leur différenciation génétique perceptible aujourd’hui...
Communiqué de l'Inra
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11/12/24 à 13h46 GMT