Pendant ces dernières années, le Cameroun se présente comme un vaste chantier. Beaucoup de projet sont en réalisation avec des fortunes diverses. Pendant que certains évoluent normalement et parviennent même à leur terme, d’autres piétinent pendant des années. Evocation de deux exemples.
Le barrage hydro-électrique de Mekin
Le barrage hydro électrique de Mekin dans le sud du pays est arrivé à son terme et n’attend plus que sa mise en marche pour la livraison de plusieurs mégawatts d’électricité. L’on comprend l’importance que revêt ce barrage pour le Cameroun pour qui sait comment les camerounais souffrent des coupures électriques là où il y en a et combien de zones du pays qui n’en n’ont pas jusque-là et qui croupissent dans l’obscurité.
Même région, autre chantier.
Toujours dans le sud du pays un autre chantier, celui de la construction de la route Sangmélima-Djoum-Ouesso, les travaux trainent depuis bientôt cinq ans. Certains lots sont déjà réalisés tandis d’autres n’arrivent pas à être terminés. Conséquence, on a de la peine à circuler sur cette route. Pour parcourir les quelques cents kilomètres de route qui séparent Sangmélima de Djoum, on peut encore perdre aujourd’hui deux heures de temps quand on a de la chance. On perdrait plus et même toute une journée si un de ces gros porteurs transportant du bois débité ou en grumes venait à s’y embourber.
Ces deux exemples montrent le contraste qui existe dans la réalisation des grands chantiers au Cameroun. Pour que tout puisse bien marcher, il faut confier du travail aux mains expertes qui peuvent bien le faire et surtout veiller à ce que cela soit bien fait et en temps réel.
11/12/24 à 13h46 GMT