La Ville de Caraquet veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre et pour ce faire les élus de Caraquet ont pris des engagements forts.
Caraquet est la capitale de l’Acadie et le chef-lieu de la région de la Péninsule acadienne. Elle est située dans le comté de Gloucester, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. En 2019, l’augmentation de la température dans la ville de Caraquet était de 2 °C soit environ 43 % de plus que la normale. Entre 2021 et 2050, si l’augmentation continue la moyenne des jours à 30 °C devrait passer à 9 jours, ce qui représente une augmentation de 200 %. Ces chiffres font peur et la ville de Caraquet a décidé de prendre son destin en main.
« Les élus ont récemment adopté des objectifs de diminution de gaz à effet de serre et ces objectifs sont très ambitieux ».
Selon le maire Kevin Haché, « Caraquet veut diminuer les émissions corporatives de 19 % d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de référence de 2017. Il faut dire que selon les données répertoriées, la section corporative (les bâtiments, le parc de véhicules, l’éclairage public, les eaux, les eaux usées ainsi que les déchets municipaux) a produit l’équivalent de 1628 tonnes de CO2 en 2017. Caraquet veut réduire ces émissions à un peu plus de 1310 tonnes d’ici 2030 ».
« La ville veut diminuer les émissions collectives de 6 % d’ici la même échéance et de 12 % en 2040. Le volet de la collectivité (résidentiel, commercial et industriel, transports, matières résiduelles solides) a envoyé dans l’atmosphère plus de 52 000 tonnes, soit 12,3 tonnes par citoyen. Uniquement pour le secteur du transport, on parle de près de 20 000 tonnes. L’objectif d’ici à 2030 est de réduire les rejets à un peu moins de 49 000 tonnes ».
La municipalité veut également diminuer son empreinte écologique à l’aide de diverses actions. Selon le maire Kevin Haché, « la ville va poser des actes tels que : acquérir des véhicules électriques lorsque viendra le temps de changer sa flotte d’engins motorisés ».
Étant donné que Caraquet n’est pas une ville située dans un environnement clos, le maire de la ville espère que les villes voisines prendront également des engagements similaires.
Le changement climatique doit être considéré comme étant un enjeu de santé publique au Nouveau-Brunswick. Les températures plus élevées menacent la santé des enfants, des personnes âgées et de personnes atteintes de maladies chroniques. Les grandes tempêtes de vent et de pluie verglaçante entraînent des interruptions de courant et nuisent à l’agriculture. Les feux de forêt réduisent la qualité de l’air. Les inondations provoquent du stress et de l’anxiété. Tout le monde doit donc faire sa part.
Sources : Acadie Nouvelle
09/08/24 à 08h48 GMT