Le 16 mars 2022 à Yaoundé (Cameroun), une délégation du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) de France conduite par le Directeur Général Délégué à la Science (DGDS), Alain SCHUHL, a séjourné à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige Dr Noé WOIN, pour une séance de travail et visite des stands d’exposition des résultats de la recherche, et des laboratoires.
Au cours de la visite de travail qui a mobilisé les chercheurs de l’IRAD, les missionnaires du CNRS ont largement été édifiés sur le potentiel de la recherche de l’Institut bras séculier de l’État du Cameroun en matière de développement agricole.
En effet, après le mot introductif de Dr Noé WOIN à la Salle des Actes de l’Institut, le Chef de la Division des Politiques et de la Programmation à l’IRAD, Dr Eugène EHABE, a présenté l’IRAD (sa création, ses missions, son organigramme, ses laboratoires, ses activités phares et résultats à travers les 5 zones agroécologiques du pays, ses programmes et projets, ses partenaires, ses difficultés et perspectives) aux hôtes du jour, à travers une projection PowerPoint.
Puis, le Chef de la Cellule de la Coopération à l’IRAD, le Dr Georges NGANDO EBONGUE a déroulé un projet financé par le CNRS, intitulé ‘’Variété de la composition en acides gras des limpides de réserve et aptitude à la germination de la graine chez le palmier à huile’’ (GERMPALM). Projet ayant pour objectif de comprendre pourquoi «les différentes accessions de palmier à huile africain montrent des taux de germination très différents et d’identifier les génotypes combinant taux de germination élevé et qualité de l’huile produite».
Après la séance de travail en salle, Alain SCHUHL et sa délégation ont visité les stands d’exposition dressés à cet effet à l’esplanade de la direction générale de l’IRAD à Yaoundé.
C’est avec grande satisfaction, visiblement, que les missionnaires du CNRS ont découvert les différents produits issus de la recherche très variée et fructueuse de l’IRAD sur la Production végétale (semences améliorées de maïs, haricot, sorgho, palmier à huile, coton, oranger, avocatier, riz, blé, soja, niébé, cacao, café, anacarde, arbres fruitiers…) ; la Productions animale et halieutique (poulets, lapins, hérissons…) ; la Biodiversité, Forêt et Environnement (essences floristiques, conservation des écosytèmes marins des zones côtières…).
Cerise sur le gâteau, divers produits alimentaires issus du Laboratoire de technique agroalimentaire de l’IRAD ont été dégustés par les Français. Notamment, la tisane à base de l’Artemisia (plante médicinale qui lutte contre la Covid-19 et le palu), le café 100% Arabica, le gingembre et curcuma, les biscuits et yaourts. Mais, faute de temps, la délégation du CNRS n’a pas pu effectuer la visite des laboratoires de référence de l’institut de Nkolbisson.
Il est à relever qu’avant cette descente à l’IRAD (institut de référence dans la sous-région sous-tutelle technique du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation), il y a eu, en matinée, une séance de travail tripartite entre le CNRS, le MINRESI et l’Ambassade de France au Cameroun. Séance de travail au cours de laquelle le Dr Noé WOIN a présenté brièvement la structure dont il a la charge. Et l’IRAD a pris part à la rencontre calibrée par champ disciplinaire entre l’équipe du CNRS et les chercheurs camerounais.
Au demeurant, le séjour du CNRS (institution de recherche française parmi les plus importantes du monde) au Cameroun avait pour objectif d’échanger avec les chercheurs camerounais, partager avec eux sa vision de la recherche scientifique et l’innovation, et baliser la voie pour la signature d’un Accord-cadre de partenariat avec le MINRESI et des Conventions de partenariat avec des Instituts de recherche sous-tutelle, en fonction de leurs domaines respectifs.
09/08/24 à 08h48 GMT