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Climat et énergie : la nouvelle ligne d'action des États-Unis



  • (Le président Bush et la Réunion des grandes puissances économiques sur la sécurité énergétique et les changements climatiques) (1569)

    On trouvera ci-après le texte de la note d'information que la porte-parole de la Maison-Blanche a diffusée le 28 septembre 2007 au sujet du discours que le président Bush a prononcé ce jour-là devant les participants à la première Réunion des grandes puissances économiques sur la sécurité énergétique et les changements climatiques, dans le cadre de l'initiative qu'il a prise en mai 2007 et que les chefs d'État et de gouvernement du G8 et de l'APEC ont saluée en juin et en septembre respectivement.

    (Début de la fiche analytique)

    Aujourd'hui, le président Bush va prendre la parole devant les participants à la Réunion des grandes puissances économiques sur la sécurité énergétique et les changements climatiques et préconiser une nouvelle voie en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'une manière qui ne porte pas atteinte à la croissance économique ou qui n'empêche pas les États d'accroître la prospérité pour leur population. La réunion d'aujourd'hui constitue les débuts de l'initiative du président Bush visant à coopérer avec tous les grands consommateurs d'énergie et les grands producteurs de gaz à effet de serre, que ce soient aussi bien les pays industriels que les pays en développement, en vue d'établir une ligne d'action internationale en matière de sécurité énergétique et de changements climatiques en 2008 qui contribuera à la conclusion en 2009 d'un accord mondial dans le cadre de la Convention-cadre sur les changements climatiques.

    D'ici à l'été prochain, des chefs d'État devraient se réunir pour mettre au point un objectif à long terme en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et pour établir des mécanismes solides et transparents permettant de mesurer les progrès réalisés. C'est seulement en faisant les travaux nécessaires pendant l'année à venir qu'il sera possible de parvenir à un consensus mondial au sein de l'ONU en 2009.

    Chaque pays devrait élaborer ses propres stratégies en vue de réaliser cet objectif à long terme. Ces stratégies doivent être efficaces et mesurables et tenir compte des diverses sources d'énergie du pays, de son stade de développement et de ses besoins économiques. Tout comme les autres pays, les États-Unis font appel à un ensemble de moyens, certains contraignants, d'autres volontaires ou fondés sur l'économie de marché. Aucun pays n'a toutes les solutions. Il nous faut penser d'une façon créative et apprendre les uns des autres.

    Les nouvelles technologies en matière d'énergie propre jouent un rôle clé à cet égard

    En mettant au point de nouvelles technologies à faible émission de gaz à effet de serre, les grandes puissances économiques du monde pourront faire face à la demande croissante d'énergie tout en réduisant la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis de nombreuses années, ceux qui se préoccupent des changements climatiques et ceux qui se préoccupent de la sécurité se sont trouvés dans des camps opposés dans le cadre de ce débat. Toutefois, ces problèmes ont une solution commune, à savoir la technologie.

    La réalisation de la conception d'un âge de l'énergie propre exigera des investissements importants de la part des grandes puissances économiques. À l'heure actuelle, ce sont les États-Unis et le Japon qui financent la plupart des travaux de recherche et de développement relatifs aux technologies de l'énergie propre.

    Les États doivent aussi agir pour élargir l'accès aux technologies de l'énergie propre en supprimant les obstacles tarifaires et non tarifaires aux biens et aux services dans ce domaine.

    Le président Bush a proposé la création d'un fonds international pour les technologies de l'énergie propre en vue d'aider les pays en développement à tirer parti de ces technologies. Ce fonds devrait financer des projets portant sur ces technologies dans les pays en développement. Le président a demandé à son ministre des finances, M. Hank Paulson, de coordonner ce projet et il compte entamer des travaux préparatoires avec des pays intéressés au cours des prochains mois.

    Les États-Unis jouent un rôle primordial dans le développement de technologies de l'énergie propre

    Depuis l'entrée en fonctions du président Bush, l'État fédéral a consacré près de 18 milliards de dollars à la recherche, au développement et à la promotion des technologies d'énergie propre et rentable ainsi qu'à leur mise sur le marché. Le secteur privé a également fait de son côté des investissements importants allant de la recherche-développement aux fonds de capital-risque.

    Un âge de l'énergie propre exige que l'on transforme le mode de production de l'électricité

    Depuis 2001, les États-Unis ont consacré plus de 2,5 milliards de dollars à la recherche et au développement en ce qui concerne la technologie du charbon épuré. En outre, de concert avec d'autres pays et avec le secteur privé, les États-Unis se rapprochent du jour où ils pourront produire de l'électricité grâce à la première centrale au charbon sans émission de gaz à effet de serre.

    Les États-Unis s'emploient à réduire les obstacles à la construction de centrales nucléaires sans porter atteinte à la sûreté. La semaine dernière, une société a déposé la première demande depuis les années 1970 pour construire des réacteurs nucléaires dans le pays.

    L'an dernier, les États-Unis ont établi un nouveau partenariat, le Partenariat mondial de l'énergie nucléaire. Dans le cadre de ce partenariat, ils collaborent avec des États dotés de programmes avancés d'énergie nucléaire civile, tels que la France, le Japon, la Chine et la Russie, en vue d'aider les pays en développement à obtenir une énergie nucléaire sûre, rentable et rendant toute prolifération impossible. Leurs partenaires, tant des pays industriels que des pays en développement, sont au nombre de 15.

    Chaque année, les 439 centrales nucléaires réparties dans le monde permettent de prévenir l'émission de 2 milliards de tonnes de gaz carbonique dans l'atmosphère. L'énergie nucléaire est la source existante d'énergie qui est susceptible de produire de grandes quantités d'électricité sans accroître la pollution atmosphérique ou sans émettre des effets à gaz de serre.

    Depuis 2001, les États-Unis ont accru de 300 % la production d'électricité au moyen d'éoliennes et lancé une initiative (« Solar America ») pour réduire le coût de l'énergie solaire. Ensemble, l'énergie éolienne et l'énergie solaire sont susceptibles de contribuer considérablement à la production d'électricité des États-Unis.

    Un âge de l'énergie propre exige aussi que l'on transforme les carburants utilisés par nos véhicules

    Les États-Unis investissent dans le domaine des énergies propres de remplacement :

    - ils s'emploient à mettre au point la nouvelle génération de biocarburants tels que l'éthanol cellulosique fabriqués à l'aide de copeaux de bois, de graminées et de déchets agricoles ;

    - l'État fédéral offre un crédit d'impôt allant jusqu'à 3.400 dollars pour encourager les Américains à acquérir des véhicules hybrides consommant peu de carburant ;

    - les constructeurs d'automobiles américains s'emploient à mettre au point des véhicules hybrides à batterie performante capables de parcourir près de 65 km sans consommer une goutte d'essence ;

    - au cours des cinq dernières années, l'État fédéral a consacré plus de 1,2 milliard de dollars à la mise au point de véhicules à hydrogène qui émettent de l'eau pure au lieu de gaz d'échappement.

    Le plan du président dénommé en anglais « Twenty in Ten » permettra de garantir la mise sur le marché de nouvelles technologies rentables et de réduire la consommation d'essence des États de près de 20 % en dix ans :

    - en fixant une nouvelle norme exigeant que l'on produise quelque 132 milliards de litres de carburants renouvelables et d'autres carburants de remplacement en 2017,

    - en modifiant les normes de consommation d'essence pour les voitures, comme le gouvernement l'a fait pour les véhicules utilitaires légers.

    Alors que nous nous employons à transformer la production d'énergie, nous devons aussi nous attaquer au déboisement qui a lieu à un rythme insoutenable

    Selon des scientifiques, près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont dues au déboisement. Les forêts du monde contribuent à réduire les quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère car les arbres captent le gaz carbonique. Toutefois, lorsque nos forêts disparaissent, la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère augmente. Il nous faut protéger nos forêts et les étendre dans notre territoire et à l'étranger.

    Les États-Unis ont pris des mesures pour contribuer à augmenter les quantités de gaz carbonique captées par leurs forêts et à sauvegarder leurs forêts pour les générations futures :

    - depuis 2001, l'État fédéral a consacré plus de 3 milliards de dollars au reboisement et à la prévention d'incendies catastrophiques dans les forêts,

    - il fournit des dizaines de milliards de dollars pour encourager les agriculteurs à protéger les forêts,

    - il encourage l'adoption de mesures de gestion durable de l'utilisation des terres tant publiques que privées.

    Les États-Unis collaborent aussi avec d'autres pays pour encourager la protection des forêts et leur gestion dans le monde entier. Nous apportons notre soutien aux nouvelles mesures prises par l'Australie, le Brésil, la Chine et l'Indonésie et nous continuerons de jouer le rôle qui nous incombe. Nous demeurons résolus à soutenir des initiatives telles que le Partenariat en faveur des forêts du bassin du Congo et du Partenariat en faveur des forêts de l'Asie. Nous poursuivrons aussi nos efforts dans le cadre de la loi sur la protection des forêts tropicales, qui aide les pays en développement à réorienter leurs paiements au titre de leur dette extérieure vers des programmes de protection des forêts.

    Le gouvernement a conclu 12 accords de protection visant à consacrer plus de 137 millions de dollars à la protection des forêts tropicales. Il a également prévu 87 millions de dollars afin d'aider des pays en développement à mettre fin à l'exploitation illicite des forêts.

    (Fin de la fiche analytique)

    Source : Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.
    Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/
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