C'est l'une des informations essentielles du point de presse donné ce 17 juillet par Madeleine Tchuinte, la Ministre de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MINRESI) à Yaoundé.
En prélude à la 4e édition des Journées d'Excellence de la Recherche Scientifique et de l'Innovation au Cameroun (JERSIC) du 23 au 25 juillet 2013 à Yaoundé, placées sous le thème " La recherche scientifique et technologique face au catastrophes naturelles au Cameroun : défis et perspectives ". Ainsi, dans l'objectif de mettre la science et la technologie au service du développement durable à travers notamment le système de prévention, d'atténuation et de gestion des catastrophes naturelles (inondations, sécheresse, séismes, éruption volcaniques et gazeuses, glissement de terrain, éboulements et cyclones) aux conséquences généralement incommensurables à travers le monde en général et au Cameroun en particulier, Dr Madeleine Tchuinte demande qu'au-delà des savoirs dits modernes, les organismes et instituts de recherche nationaux intègrent " les savoirs locaux et indigènes " dans leurs actions respectives dans la lutte contre les catastrophes naturelles. C'est la preuve, s'il en était encore besoin, que la prise en compte des considérations et pratiques traditionnelles, mieux la dimension culturelle est importante dans une démarche de développement durable.
Depuis 6 ans, les JERSIC, placées sous le haut patronage du président de la République, offre un cadre biennal de réflexion sur des problématiques d'actualité en vue de mettre les résultats et l'expertise des chercheurs camerounais au service du développement durable du pays. Et dans le but d'encourager la Recherche, le Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation a institué des prix de l'Excellence scientifique et technologique. Et Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de la Communication prenant part à cette communication, de renchérir à la fin " Il n'y a pas de développement sans Recherche ".
17/10/24 à 09h35 GMT