La quatrième édition de la " Journée des Aires protégées d'Afrique centrale s'est tenue du 09 au 10 juillet 2013 à Libreville au Gabon. Organisée par le Réseau des Aires Protégées d'Afrique Centrale (RAPAC), autour du thème : " La Lutte Anti-Braconnage (LAB) " et " Les aires marines protégées(AMP) ", il a été question pour les participants à cette rencontre d'échanger leurs expériences en matière de lutte anti braconnage dans la sous-région, notamment sur les échanges des données, synthèse des connaissances et cartographie ainsi que sur la planification côtière et la cohérence entre secteurs dans un espace multi-usage. Plusieurs thèmes ont ainsi été abordés. Entre autres : les outils de suivi de la lutte anti braconnage (LAB) et application de la loi ; les éco gardes et la lutte anti braconnage (LAB) ; la Gouvernance et la lutte anti braconnage (LAB) ; la gestion de la biodiversité marine et côtière, menaces et dispositifs de conservation.
Durant ces deux jours de réflexion approfondie autour du thème central, ces professionnels de l'ensemble des pays de l'Afrique centrale, membres du RAPAC susceptibles d'influencer la création et la gestion durable des zones de conservation de la biodiversité terrestre et marine ont formulé des recommandations visant à : améliorer les conditions de travail des écogardes pour des meilleurs résultats, renforcer l'administration judiciaire en matière d'application des lois sur la faune sauvage, développer des mesures incitative pour encourager les agents de la conservation à l'instar des prix, encourager les états à créer des aires protégées marines.
Cette rencontre, était placée sous le triple patronage de la Commission Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC) et la Convention d'Abidjan. Elle a connu la présence très remarquée du Ministre des eaux et forets de la République Gabonaise, Monsieur Gabriel TCHANGO, venu rehausser l'image du JAP IV, qui se tenait dans un contexte où on note une avancée significative du braconnage dans la sous région Afrique Centrale et un retard en matière de la conservation des écosystèmes marins et côtiers caractérisé par le faible nombre d'Aires Marines déclarées ou protégées. Source : Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC)
17/10/24 à 09h35 GMT