Des chercheurs de l'université d'Oviedo, en Espagne, ont élaboré des
modèles mathématiques qui leur permettent de déterminer la quantité de
dioxyde de carbone pouvant être absorbée par les dix espèces les plus
communes d'arbres dans les forêts de l'Atlantique.
La déforestation découle principalement du défrichage des terres
pour l'agriculture; cependant, le changement climatique drastique et
l'augmentation de l'activité anthropique ont eu un effet négatif sur la
biodiversité et les habitations environnantes. Les modèles créés par
l'équipe de recherche pourraient faciliter la planification et la
gestion des forêts dans le monde.
La recherche est le fruit d'un travail de terrain à grande échelle
mené dans les forêts des Asturies et de Galice. Pour calculer la
quantité de dioxyde de carbone absorbée par chaque espèce d'arbre,
l'équipe a observé les conditions environnementales autour des arbres,
la densité de la forêt, la régénération ayant eu lieu dans la région
ainsi que les traitements sylvicoles planifiés ou appliqués.
L'équipe, coordonnée par le Research Group of Atlantic Forest
Systems, a constaté que les espèces à croissance rapide telles que les
eucalyptus, pouvaient être utilisées comme solutions rapides pour la
culture énergétique, par exemple, pour produire de la biomasse
rapidement, mais également pour agir à court terme comme des drains
efficaces de CO2. Les espèces à croissance lente comme le chêne ou le
bouleau agissent, quant à elles, comme des drains de CO2 efficaces
pendant des périodes plus longues et sont donc mieux adaptées aux
conditions environnementales ne convenant pas aux espèces à croissance
rapide.
Les partenaires du projet visent à utiliser les modèles pour
déterminer les prochaines étapes de la gestion sylvicole dans le
Nord-est de l'Espagne. Les données serviront à identifier les espèces
d'arbres les mieux adaptées à repeupler certaines zones de la chaîne de
montagnes.
Les conclusions de cette recherche ont été publiées récemment dans la revue International Forestry Review.
Source : CORDIS
Copyright © Communautés européennes, 2013
La
Commission des Communautés européennes, ni aucune personne agissant en
son nom ne peut être tenue responsable de l'usage qui pourrait être fait
des informations ci-jointes. Ces informations proviennent du service
communautaire d'information sur la R&D (CORDIS). Les services CORDIS
sont hébergés par le serveur CORDIS à Luxembourg -
http://cordis.europa.eu/ . L'accès à CORDIS est actuellement
gratuit.
Lire l'article Cordis (668 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT