A la lecture des résultats des différentes élections (sénatoriales, législatives et municipales) organisées en 2013 au Cameroun, la première impression que l'on se fait est que le pays de Paul Biya a encore du chemin à faire dans la prise en compte du genre, mieux la promotion de l'égalité de sexes dans la vie politique et publique. 56 femmes (soit 31,11%) députées sur 180 sièges à l'Assemblée nationale (contre 25 dans la dernière législature), 20 femmes sénatrices (soit 20%) sur 100 sièges à la Chambre haute et une vingtaine de maires environ sur 360 mairies à travers le territoire national.
Il est à relever tout de même que depuis la validation du Plan stratégique Genre et élections au Cameroun de l'ONU-Femmes en juin 2012, il y a, par rapport aux échéances électorales passées, une nette amélioration de la représentativité du sexe féminin dans le cercle de décisions. L'environnement juridique et politique promet également des lendemains meilleurs à la promotion de la parité. Nous assistons davantage à une démocratie inclusive et participative des genres dans la vie politique nationale. C'est ainsi que lors du double scrutin du 30 septembre dernier, de nombreuses listes de candidats ont été rejetées pour cause du non respect du genre. Et la femme camerounaise doit comprendre que la reconnaissance de sa compétence et de sa vision des choses dans la société est une conquête permanente.
En Afrique, le Rwanda est un exemple de la promotion de la parité.
17/10/24 à 09h35 GMT