La deuxième édition du Festival international du cacao (Festicacao) qui s'est déroulé du 28 au 30 novembre 2013 sur l'esplanade du Boulevard du 20 ami à Yaoundé au Cameroun, a été l'occasion pour les autorités camerounaises de lancer un appel à l'endroit des jeunes afin qu'ils s'intéressent à la culture du cacao. D'après le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICICC), l'âge moyen du cacaoculteur au Cameroun est de 60 ans. Un grand handicap pour l'émergence d'une cacaoculture de qualité au Cameroun. Au cours de ce festival placé sous le thème : " Jeunes, la relève ", des débouchés et des opportunités dans cette filière ont ainsi été présentés à ces derniers. Depuis quelques années déjà, un programme dénommé New Generation a ainsi été mis sur pied par le CICC afin d'inciter les jeunes à s'adonner à la cacaoculture.
Le Cameroun actuellement 5ème producteur mondial de cacao, compte améliorer sa production et passer de 225 000 tonnes à 600 000 tonnes en 2020, mais aussi produire 300 000 tonnes de produits issus de la transformation du cacao. Pour beaucoup d'experts présent à festival du cacao dont l'originalité est qu'il se déroulait à la fois dans plusieurs villes du Cameroun (Yaoundé, Douala, Kumba, Monatélé, et Batouri), la filière cacao est un secteur porteur. Car d'après Jean Marc Anga, directeur exécutif de l'Organisation internationale du Cacao (Icco), l'année cacaoyère 2012-2013 qui vient de s'achever a été marqué par un déficit der l'offre d'environ 160 000 tonnes.
17/10/24 à 09h35 GMT