En collaboration avec la Chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat (CCIMA) le Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (FEICOM), Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (MINPMEESA) a lancé le 30 janvier 2014 à Yaoundé la campagne de sensibilisation des élus locaux (maires), en charge du recensement des professionnels de ce secteur d'activité.
A l'occasion, pour une émergence de l'artisanal local, il été aussi procédé à la validation des modules de formation des formateurs des agents communaux.
A travers cette opération, les pouvoirs publics entendent organiser les unités artisanales et promouvoir l'épanouissement du secteur qui emploie de nombreux Camerounais.
A ce jour, l'opération d'enregistrement des artisans et entreprises artisanales dans les registres communaux a permis de recenser 6 321 professionnels. Pour un objectif de 10 000 artisans enregistrés à travers le territoire national en cette fin année 2014.
"L'artisanat contribue énormément à l'économie des communes et au bien-être des populations, parce que les produits artisanaux constituent une base pour les taxes et impôts locaux". Ces propos de M. Etoundi Ngoa expriment, s'il en était encore besoin, l'importance du secteur artisanal au Cameroun.
Raison de plus si le MINPMEESA envisage l'arrimage de l'artisanat local au secteur formel.
Une politique qui rentre en droite ligne de la matérialisation du processus de décentralisation, enclenché depuis quelques années au Cameroun. Et à travers ce processus, l'Etat procède à un transfert progressif de compétences et des ressources y afférentes aux Collectivités territoriales décentralisées.
17/10/24 à 09h35 GMT