Des parlementaires d'Afrique centrale venus du Burundi, Gabon, du Congo, du Tchad, de Sao Tomé et Principe, de la République Centrafricaine et du Cameroun, membres du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale (Repar) se sont retrouvés le 25 février 2014 à Nkolandom, une bourgade située à une trentaine de kilomètre de Yaoundé. Il s'est agi au cours de cet atelier de sensibilisation et d'information du rôle et de la place des parlementaires dans la mise en œuvre du processus Redd , d'élaborer des stratégies permettant de concilier les intérêts des populations vivant en zone forestières et la conservation de celles-ci par le reboisement.
L'Afrique centrale, et notamment le Bassin du Congo qui conte 200 millions d'hectares de forêts, est en premier chef concernée par la mise en œuvre du processus sur les changements climatiques et du mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation (REDD). D'où l'intérêt constant des parlementaires de la région qui, lors réunion 05 au 07 mars 2013 à Yaoundé du 13ème dialogue régional sur les forêts, la gouvernance et les changements climatiques en Afrique, s'étaient déjà penchés sur les mesures à prendre pour harmoniser la tenure et les politiques liées aux ressources dans les paysages en mutations de l'Afrique centrale et de l'Ouest. Il avait été également question de la sensibiliser les exploitants forestiers qui accordent encore peu d'intérêt aux questions de gestion durable.
17/10/24 à 09h35 GMT