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Économie fluviale : le Congo veut s'inspirer de l'expérience du Brésil



  • Le ministre délégué aux voies navigables et à l’économie fluviale du Congo, Gilbert Mokoki, a annoncé le 26 novembre dernier, à Brazzaville, la signature imminente de mémorandums d’entente avec des structures brésiliennes spécialisées dans le domaine de la formation des cadres, de la gestion des ports et des unités fluviales.

    Trois opérateurs économiques spécialisés dans ce secteur sont concernés ainsi que la Faculté d’ingénierie navale de l’université de l’État de Para et l’Agence nationale des transports fluviaux (ANTAQ) du Brésil.

    « Il nous faut un plan de développement des voies navigables. Le Brésil a réussi dans la formation des cadres et la gestion des ports publics et privés. L’expérience brésilienne profiterait au Congo », a précisé le ministre lors de la mise au point de sa mission au Brésil.

    Ces accords aideront le Congo à améliorer l’élaboration de son plan stratégique de développement de l’économie fluviale. Ce d’autant plus que le gouvernement congolais s’est désengagé du secteur au profit des acteurs privés, et a mis sur pied des facilités permettant aux opérateurs privés d’acquérir et d’entretenir les unités fluviales.

    Gilbert Mokoki a affirmé par ailleurs que des études sont en cours en vue de la réfection des plateformes portuaires d’Impfondo et Bétou (Likouala), de Mossaka (Cuvette) et d’autres. Idem pour les actions relatives au dragage des cours d’eau et au renforcement des capacités du chantier naval afin de faciliter la réparation des bateaux.

     

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