Depuis plusieurs siècles, le clan des tradipraticiens (Mossi) tient compte de la préservation des espèces végétales pour les générations futures. Cette préservation est purement culturelle et éducationnelle. Prenant le cas entre autres de la cueillette des racines et des feuilles utilisées pour la guérison des maladies, elle est strictement contrôlée par les prescriptions totémiques mossi (ethnie dominante du Burkina Faso). En effet, déraciner un jeune arbre ou encore couper toutes les branches d’un arbre, est inconcevable selon cette tradition, et relève d'un totem. Toute personne qui enfreindrait la loi, provoquerait selon la tradition sa propre mort par la mort de la plante.
Source: Document EDD-Burkina
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17/10/24 à 09h35 GMT